Chéméré, vous savez où c’est ?

À la limite entre Vendée et Bretagne, en pays de Retz, voilà une commune qu’on pourrait traverser en se disant qu’il n’y a rien à voir. Bien sûr, les troupes infernales ont tout rasé en 1794 et le voyageur risque de passer à travers une ville sans caractère, à l’américaine, tout de neuf habillée. Émergent un moulin, qui a perdu ses ailes et le clocher d’une église néo-classique ; au sol, des routes en provenance des villes voisines, qui débouchent de-ci de-là dans la rue principale ; tout autour de l’ancien bourg, de multiples lotissements modernes en boucle, datables par le style des constructions ; et en périphérie des fermes et des bois.

Le moulin de Chéméré, rue du Brigandin

Le moulin de Chéméré, rue du Brigandin

Oui mais…

  • trois journées de rencontres chaleureuses avec les habitants changent le regard et nous font découvrir bien des perles ;
  • trois journées de recherches dans la documentation apportée (sélectionnée pour sa fiabilité) par trois bibliothécaires et on se sent vraiment ignares sur l’histoire du Pays de Retz ;
  • trois journées, et trois nuits, dans les statistiques INSEE et on a de quoi remettre le présent en perspective.

Pourquoi Chéméré ? Parce que s’y déroulait un long week-end de libération des données municipales. Plusieurs groupes ont fonctionné à temps plein, plusieurs ateliers ont été proposés sur place ou en extérieur. Bilan en cours de rédaction. Film sur youtube.

Une collection de cartes postales, commentées une à une, puis numérisées une à une.

Une collection de cartes postales, commentées une à une, puis numérisées une à une.

Retrouver les points de vue et les illustrer de photos, un travail de professionnel.

Retrouver les points de vue et les illustrer de photos, un travail de professionnel.

Lecteurs de l'article "Chéméré" depuis un mois.

Lecteurs de l’article “Chéméré” depuis un mois.

Personnellement, j’en ai profité pour essayer de perdre mes mauvaises habitudes de rédactrice débutante, de me familiariser avec les normes wikipédiennes, d’apprivoiser la syntaxe et ses modèles.

Mais je me suis surtout régalée à rédiger des paragraphes sur le patrimoine local, discrètement remis en forme, avec beaucoup de courtoisie et de patience par les patrouilleurs officiels ou de circonstance.

Rendez-vous sur la page de Chéméré et sur celle du Château de Princé.

Grâce à l’aide d’une wikipédienne qui m’a appris à créer un article au “brouillon”, j’ai pu en préparer un autre ce week-end, à partir d’une traduction de la source en anglais sur John D. Batten, illustrateur de contes indiens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *