Entrons dans l’ère de l’Éducation Collaborative !

« On ne comprend que ce que l’on transforme et on ne le comprend que parce qu’on le transforme » Bertold Brecht
Créer et promouvoir des outils numériques libres et éthiques à vocation pédagogique
« On ne comprend que ce que l’on transforme et on ne le comprend que parce qu’on le transforme » Bertold Brecht
Au hasard de nos lectures sur le net, de nos fréquentations des réseaux sociaux ou de rencontres IRL, nous entendons souvent ces remarques sur Babytwit : « Babytwit est totalement fermé », « On n’a pas accès aux mêmes activités que sur Twitter », « il n’a pas la même visibilité que Twitter », « Ce n’est pas Twitter ! », etc.
Entendons-nous bien : le but de cet article n’est pas de prouver à ceux qui avancent de tels arguments qu’ils sont dans le faux. Quiconque ayant utilisé Babytwit a le droit non seulement d’en avoir une opinion mais aussi de l’exprimer. Nous souhaitons simplement proposer une grille de lecture différente aux arguments qui sont le plus souvent avancés.
BabyTwit est totalement fermé… NON ! BabyTwit n’est pas fermé. Il est dédié à la communauté éducative. C’est à dire qu’en ouvrant un compte sur BabyTwit, on s’engage à respecter les grands principes de neutralité (commerciale, politique, religieuse) de la République. Par ailleurs, si par défaut les comptes sont privés, chaque utilisateur doit pouvoir choisir qui fera partie de son réseau. Enfin, il existe aussi un statut « Public » qui offre à chaque utilisateur la possibilité d’être consulté par tous les utilisateurs.
Twitter, quant à lui, est assurément ouvert. Essayez quelques termes bien choisis dans le moteur de recherche de Twitter pour vous rendre compte qu’il contourne toutes les mesures de protection des mineurs légalement obligatoires ! Le saviez-vous ?
BabyTwit est une tribune limitée à un public choisi, il n’a pas la même visibilité que Twitter. OUI ! Et c’est un point fort selon nous. Quel enfant de 6 ans (même une grande partie des adultes) a la notion de ce à quoi peut correspondre la publication sur internet entier. Combien d’internautes cela représente ? De quels pays ? Est-ce qu’il y a uniquement des hommes et des femmes ? Des robots ? Quelles sont leurs intentions ? etc… De notre point de vue, c’est difficilement envisageable pour un élève d’école primaire. Dans une perspective d’éducation, nous privilégions une approche progressive où l’élève peut élargir progressivement son réseau. On parle de ZPD (Zone Proximale de développement) ou la pédagogie des petits pas.
Cette approche nous conduit à mettre en avant un point fort : « Utilisable par des enfants de moins de 13 ans« . Comment éduquer à un outil si les enfants n’ont pas le droit de s’en servir individuellement ?
Le raisonnement tenu par BabyTwit est que l’éducation à internet doit se faire en :
– rendant les élèves réellement acteurs : c’est eux, individuellement, de prendre les décisions, faire des choix, rectifier leurs erreurs, adapter leurs comportements ;
– rendant l’erreur possible : c’est pour ça que les robots d’indexation des moteurs de recherche sont bloqués pour que les erreurs commises ne soient pas enregistrées et archivées ;
– permettant la progressivité : l’élève doit avoir conscience du périmètre de visibilité de ses publications. Il ouvre petit à petit le champ de visibilité jusqu’à l’ouvrir à tous si il le souhaite.
Alors que fait-on, on continue à apprendre à conduire en étant passager d’un autocar ?
BabyTwit ne permet pas l’accès aux défis, rallyes, etc.
Le contraire est assez facile à démontrer : Sur BabyTwit, il y a de nombreux défis, rallyes et autres projets inter-classes : Tw’haiku, percutwit, twictée, geomtwit, ateliers d’écritures, devinombres, charatwit, carte collaborative, abécédaire collaboratif, TwitScrabble, etc. Il y a même un groupe nommé « boite à projets » où les enseignants discutent des activités à mener à plusieurs classes, une salle des maîtres ouverte en permanence !
Babywit est porté par une association. Oui. En quoi est-ce une faiblesse ? BabyTwit est financé, grâce aux adhésions de ses membres, aux dons de ses soutiens et aux subventions de l’éducation nationale. Son code est libre, donc si l’association disparaît, n’importe qui pourra le faire revivre.
Et l’histoire du web dénombre de nombreux sites commerciaux, qui changent radicalement de politique du jour au lendemain, ou encore qui se font racheter par un concurrent pour mieux se faire… couler.
Tranches de vie sur BabyTwit :
L’année scolaire est bien entamée, nous préparons l’Assemblée Générale de l’association pour début novembre. Nous comptons sur votre adhésion ou votre renouvellement pour continuer à fournir nos élèves en outils et ressources libres de qualité.
Un peu déçue de retrouver mes questionnaires de lecture stockés bien malgré moi sur un google drive, je cherchais un espace libre pour déposer le matériel utilisé pour les QCM d’un Rallye Lecture à venir ; j’ai été aiguillée par Franck de la CUBale vers Wikiversité et j’ai entrouvert la porte, prête à rebrousser chemin au premier signe d’impatience. Mais à part un robot mal aiguillé, je n’ai rencontré que des guides infatigables à l’œil aiguisé.
Une semaine intensive pour alimenter un brouillon de commentaires des Histoires Naturelles de Jules Renard ; une autre pour tout transférer dans un espace dédié : j’ai choisi, prudemment, le département de l’alphabétisation et continué la semaine suivante avec les Contes d’ailleurs puis les contes de Jataka. Une semaine pour la mise en page en essayant d’apprivoiser les modèles d’encart et d’encadré, les galeries, les menus déroulants en m’appuyant de façon intensive sur le copier-coller le temps d’acquérir des réflexes. Le mois de la rentrée était passé et les quizz sont encore à faire…
À la limite entre Vendée et Bretagne, en pays de Retz, voilà une commune qu’on pourrait traverser en se disant qu’il n’y a rien à voir. Bien sûr, les troupes infernales ont tout rasé en 1794 et le voyageur risque de passer à travers une ville sans caractère, à l’américaine, tout de neuf habillée. Émergent un moulin, qui a perdu ses ailes et le clocher d’une église néo-classique ; au sol, des routes en provenance des villes voisines, qui débouchent de-ci de-là dans la rue principale ; tout autour de l’ancien bourg, de multiples lotissements modernes en boucle, datables par le style des constructions ; et en périphérie des fermes et des bois.
L’assocation était présente à l’Université Numérique d’Automne organisée par l’académie de Dijon et Canopé.
L’occasion pour nous de rencontrer enseignants du premier et second degré, formateurs et élus et d’échanger autour de nos valeurs et du projet AbulÉdu. A ce titre, Babytwit et Data ont été très bien accueillis.
Merci à celles et à ceux qui ont fait un arrêt à notre stand et qui ont pris le temps de bavarder avec nous. Un merci particulier à :
Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine….
Les préparatifs de la version 15.08 a occupé développeurs et testeurs, en semaine et en week-end, afin de déboucher sur la création du « DVD » Live AbulÉdu 15.08 pour septembre.
Un groupe de travail s’est également activé autour de BabyTwit pour tester les nouvelles fonctionnalités et le transfert vers Édutwit, prévu pour septembre également.
Merci d’avance pour votre soutien moral et financier.
Cette « campagne » (#etedesvilleswikipedia) a motivé les photographes d’occasion qui n’ont donc pas eu peur de se mesurer avec les critères de qualité des wikipédiens habituels ou de se faire rejeter pour non respect de tel ou tel point. Plus de 10 000 clichés en un mois.
Comme j’avais profité des disponibilités de mon chauffeur-photographe et de ses stages pour partir régulièrement en campagne patrimoniale le samedi, j’ai déposé une sélection de nos clichés sur Wikimedia Commons, notamment après un week-end en Touraine.
Voici les deux feuilles de juin et juillet sur l’actualité du projet AbulÉdu et quelques activités des membres de l’association. Une fois de plus nous sollicitons votre soutien matériel sous forme de dons à AbulÉdu-fr pour la sortie du DVD live de la 15.08.
Grandville a publié en 1844 « Un autre monde : transformations, visions, incarnations … et autres choses » dont une version est téléchargeable en .pdf sur le site d’archive.org. J’ai fait des captures d’écran des cent-soixante illustrations dont la quasi-totalité me semble donner matière à rire et réfléchir pour les jeunes et les autres. Par contre, je n’ai pas du tout adhéré à la trame narrative ; je les dépose donc pour le moment comme ressources « brutes » sur abulédu-data.